Tag Archives: France

Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles

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Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles

Ce cours roman relate les faits saillants de la vie d’une mère de famille hors de l’ordinaire. Deux narrateurs se donnent le relais. Un est le jeune fils de cette femme, et l’autre est son mari. Le ton est léger et le rythme rapide. De la joie de vivre et l’extravagance de la mère à sa descente dans la maladie mentale et la déconnexion de la réalité, on y découvre un parcours où le fils fait preuve d’une grande résilience et où le père tente de tenir tous les fils pour soutenir sa famille jusqu’au bout. Dans la légèreté apparente, on finit par découvrir toute la gravité de la situation.

Bourdeaut, Olivier. En attendant  Bojangles. Éditions Finitude, Bordeaux, 2016.

Autres choses:

Maylis de Kérangal, Kiruna

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Maylis de Kérangal, Kiruna

Dans Kiruna, Maylis de Kérangal partage son expérience et ses apprentissages d’une visite à Kiruna, une ville minière du nord de la Suède. Elle nous parle de ses rencontres avec diverses personnes de l’endroit, dont certaines sont employées par la mine (propriété d’une société d’état) et d’autres, non. Quoiqu’il en soit la ville n’existerait pas sans la mine et comme toute ville dans un endroit reculé, la vie y est une expérience singulière.

Ce récit est plutôt court (167 pages) et, à mon goût, manque de profondeur. J’aurais aimé y voir une pluralité de points de vue mais l’auteurs à quand même partagées ces impressions de façon intéressante pour une visite d’une semaine. Par contre, comparé à mon expérience de plusieurs villes minières nordiques, je reste sur ma faim.

Référence:

De Kerangal, Maylis. Kiruna. La Contre-Allée, 2019.

http://www.lacontreallee.com/catalogue/les-p%C3%A9riph%C3%A9ries/kiruna

Autres choses:

https://www.lacontreallee.com/catalogue/les-p%C3%A9riph%C3%A9ries/rougeville-promenade-%C3%A9l%C3%A9giaque

Benoîte Groult, Journal d’Irlande

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Benoîte Groult, Journal d’Irlande

Le sous-titre est “Carnets de pêche et d’amour 1977-2003”. Ce journal n’a pas été écrit, à priori, pour publication quoique… n’importe quel document écrit par une auteure pourrait être sujet à publication au cours de sa vie ou après. Dans sa forme publiée, il combine journal intime et journal de pêche, le décompte journalier des crustacés et poissons qui font la joie de Benoîte et de ses invités. Elle voulut y travaillé à la fin de sa vie, mais sa santé déclinante ne lui permet pas et c’est sa fille Blandine qui s’attèle à cette tâche.

J’ai retrouvé dans ce journal la même voix qui m’avait enchantée dans ses romans, ce sens de l’humour et de l’autodérision, une énergie et un amour de la vie même face aux désagréments du vieillissement. En fait, on y voit un long deuil de la souplesse et des capacités de la jeunesse, mais un long deuil très réaliste et souvent dédramatisé.

Il est aussi fascinant de contempler ce mode de vie, d’avoir plusieurs maisons, dont certaines ne servent pratiquement qu’un mois par année et qui demande beaucoup d’entretien et qui génèrent des coûts importants. Je peine à m’occuper d’une seule maison et je me vois difficilement avoir une ou plusieurs résidences secondaires. J’ai beau aimer être “ailleurs”, j’ai d’autre chose à faire que me taper tout ce travail.

J’ai trouvé particulièrement fascinant le récit de la visite de François Mitterrand… bien sûr, le président de la République n’arrive pas seul en voiture de location. Il faut un endroit sécuritaire pour que l’hélico puisse se poser et l’endroit du séjour est surveillé en tout temps par des agents des services secrets. Ce ne sont pas des vacances très intimes et remplies d’insouciance. J’imagine qu’on n’oublie jamais qu’on est président. Mais on a quand même le droit d’avoir des amis et de leur rendre visite.

Donc, pour les fans de Benoîte Groult et les amateurs de journaux intimes, ça vaut la peine d’être lu.

Référence:

Groult, Benoîte. Journal d’Irlande. Grasset, 2018.

Agnès Desarthe, La chance de leur vie

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Agnès Desarthe, La chance de leur vie

Un couple français s’installe aux États-Unis avec leur fils adolescent suite à une offre d’emploi d’Earl University en Caroline du Nord (université fictive) au mari professeur de philosophie. Celui-ci profile à plein de cette expérience, incluant de contact avec de brillantes universitaires qui apprécient vraiment passer du temps en sa compagnie.

Sa femme, maîtresse de maison à la santé mentale fragile depuis le décès de son premier-né, tente tant bien que mal de trouver quelque chose à faire pour passer le temps. Elle trouve enfin un cours de céramique qui l’intéresse et après avoir longtemps contemplé immobile un amas de terre glaise, trouve un projet qui l’absorbe. Son professeur lui offre de monter une exposition commune.

Le fils adolescent quant à lui se d’amitié à un groupe de laissés pour compte qui finissent pratiquement par lui vouer un culte. Leurs rencontres, soit en forêt, soit dans le sous-sol d’une maison dont les parents se sont absentés, ressemblent à d’étranges messes où ils chantent et dansent, et ils en sortent comme allégés, libérés du fardeau des tares qu’on leur reproche.

Mais voilà que les parents s’inquiètent de l’étrange influence que le fils a sur leurs propres enfants (les Français ont des moeurs différentes…) et particulièrement de la disparition de leurs téléphones cellulaires. Ceci finit en scandale, le père offre de rembourser la perte des téléphones, et le trio s’en retourne rapidement en France, la mère manquant l’occasion d’exposer son travail.

Alors de cette extraordinaire chance de changer leur vie et de découvrir un nouveau monde, il ne reste qu’un ruban de fumée qui se déroule dans l’air…

L’histoire est surtout narrée du point de vue de la mère et aussi du point de vue du fils. La mère se sent souvent détachée de la réalité, peu énergique, contente de faire ce qu’on lui demande et d’être présente sans s’engager, comme si elle vivait isolée dans une bulle de savon très résistante. Rien n’a de prise sur elle. Le fils, par contre, a une étrange capacité de voir au-delà des apparences…

Ce livre se lit pour la succession de moments inattendus dans la vie de cet étrange trio d’expat.

Référence:

Desarthe, Agnès. La chance de leur vie. Éditions de l’Olivier, 2018.

Autres choses:

http://www.motspourmots.fr/2018/09/la-chance-de-leur-vie-agnes-desarthe.html

https://bibliobs.nouvelobs.com/critique/20181102.OBS4815/en-amerique-la-famille-naufragee-d-agnes-desarthe.html

Lectures de la semaine

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J’ai finalement terminé Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson où il raconte comment il a passé six mois dans un petit coin de forêt sur la rive du lac Baïkal au nord d’Irkoutsk. Il part avec une caisse de livres pour passer le temps et aider la réflexion. Il dit vouloir du temps pour l’introspection. Je trouve qu’il nous en fait très peu part, mais il y a par contre beaucoup d’instances de rencontres avec des Russes bien arrosés de vodka en plus des moments solitaires bien arrosés et accompagnés d’un cigare. Ce livre a gagné le Prix Médicis Essai 2011. Ah bon.

Je suis au quart du Journal D’Irlande de Benoîte Groult que j’ai beaucoup de plaisir à lire, comme tous ses livres d’ailleurs. Ce journal raconte les journées passées en vacances en Irlande de 1977 à 2003. Elle y parle beaucoup de pêche, de navigation, de la construction et entretien de sa maison, des visiteurs, des amis, des membres de sa famille et de ses amours. Des détails du quotidiens et des réflexions diverses…  Pourquoi ce journal est-il si plaisant quand j’ai très peu apprécié celui de Tesson?

Je suis aussi en train de lire le très mince Le temps qui m’a manqué de Gabrielle Roy, un fragment d’autobiographie publié en 1997, quatorze ans après son décès. Coïncidence:  j’avais ce livre dans une grosse pile sur le dessus de ma bibliothèque (un danger dont une partie m’est tombée sur la tête la semaine dernière) quand j’ai remarqué que Dominique Fortier mentionnait dans Les villes de papier avoir travaillé avec les manuscrits originaux alors qu’elle était étudiante. Ça m’a incité à extraire le livre de sa pile. Longues descriptions des évènements entourant le décès de sa mère. L’écriture est d’une grande beauté.

Quand la concentration fait défaut

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Après un roman-bonbon d’Isabel Allende, j’ai un peu de difficulté à me replonger dans un autre livre. Ou je préfère aller dessiner.

J’ai lu la moitié de Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson. Ce livre est au calendrier du club de lecture de la bibliothèque municipale au mois d’octobre. Donc, je me suis dis que ça serait le bon moment de le lire puisque j’aurais une occasion d’en discuter avec d’autres. Je n’ai jamais rien lu de Sylvain Tesson mais je l’ai vu participer à la Grande Librairie quelques fois et le personnage me fascine. Je dis bien “personnage” parce qu’il me semble bien peut naturel, qu’il cultive une image d’aventurier sans peur, avec un certain détachement. C’est sûr que la paralysie faciale résultant d’une chute d’escalade de façade de maison lui donne un air canaille sans pareille.

Donc, Tesson dit que ce livre est son journal d’ermitage lors d’un séjour en Sibérie de février à juillet 2010. Il y relate ses faits et gestes durant son séjour, les détails des difficultés de la vie dans une cabane isolée durant le dur hiver sibérien, et les visites parfois étranges que lui font des gens de passages. Je m’attendais à plus de profondeur dans le propos, mais c’est à peine mieux que mon propre journal intime… Allons voir si la deuxième moitié est plus intéressante.

J’ai commencé la lecture de Récolter la tempête de Benoît Côté. Jusqu’à maintenant, des histoires d’ado…

Et j’ai mis le bout du nez dans Les villes de papier de Dominique Fortier. J’avais beaucoup aimé son dernier livre, Au péril de la mer, et je crois que la même magie opère avec celui-là. La délicatesse du langage, la justesse des images… Elle raconte la vie d’Emily Dickinson. C’est absolument fascinant. Je crois que c’est le livre qui me fallait en ce moment.

Delphine de Vigan, Les loyautés

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Ce roman est sombre, très sombre. Les livres de Delphine de Vigan ne sont généralement pas rigolos, mais celui-là m’a laissé un malaise plus que les autres. Tous les personnages cherchent un sens à leur vie, pas toujours de façon très constructive. Ce qui dérange le plus, c’est le personnage de Théo, un jeune d’une douzaine qui cherche à noyer la douleur qui l’habite, à faire cesser le son des acouphènes qui remplissent son cerveau, et qui désespère de ne pouvoir aider son père qui sombre dans la dépression.

Au début du livre, son professeur le décrit de cette façon:

J’ai pensé que le gamin était maltraité, j’y ai pensé très vite, peut-être pas les premiers jours mais pas longtemps après la rentrée, c’était quelque chose dans sa façon de se tenir, de se soustraire au regard, je connais ça, je connais ça par coeur, une manière de se fondre dans le décor, de se laisser traverser par la lumière. Sauf qu’avec moi, ça ne marche pas. Les coups je les ai reçus quand j’étais gosse et les marques je les ai cachées jusqu’au bout, alors à moi, on ne me la fait pas.

Alors on voit tout de suite au début que nous avons affaire à des personnages souffrants. Ce passage laisse sous entendre qu’une relation particulière se développera entre ce professeur et Théo car elle pressent sa douleur et un besoin d’aide qu’il n’ose pas exprimer.

Les chapitres se succèdent et présentent différents points de vue: le professeur, Théo, son ami Mathis, et leurs mères.  Chacun personnage cache ses blessures, les garçons apprennent que les adultes se font des façades, qu’ils doivent s’en faire une aussi. Tout le monde est seul au monde au milieu de la foule, de l’école, de sa famille.

Théo expérimente avec l’alcool jusqu’au coma éthylique. Un soir où tout risque de vraiment mal tourner, Mathis sait où aller chercher de l’aide… Quoique le roman s’arrête là, on peut s’imaginer que la loyauté de Mathis envers Théo, et celle du professeur envers ses élèves en difficulté permettra de franchir les gouffres qui les séparent les uns des autres.

Référence:

De Vigan, Delphine. Les loyautés. JC Lattès, 2018.

Autres choses:

https://www.ledevoir.com/lire/521636/les-loyautes-ou-la-constellation-de-la-douleur-sourde

https://www.franceinter.fr/livres/les-loyautes-de-delphine-de-vigan-qu-en-ont-pense-les-critiques-du-masque-et-la-plume

http://vendangeslitteraires.overblog.com/2018/03/delphine-de-vigan-les-loyautes-dangereuses.html

 

Travailler avec le sketchnoting: Comment gagner en efficacité et en sérénité grâce à la pensée visuelle

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Ce livre décrit une approche de structuration de notes écrites appelée “sketchnoting” qui combine le texte avec des pictogrammes dans une organisation graphique qui stimule la créativité, facilite la communication et stimule la pensée en la faisant sortir du carcan linéaire de la prise de note textuelle. On peut s’en servir pour prendre des notes dans un cours ou une conférence, pour noter des idées pour un texte, un essai, un travail de recherche, un plan stratégique, ou une simple présentation.

Les fondamentaux du sketchnoting incluent le lettrage et la typographie ainsi que des éléments de structure tel que les titres, sous-titres, bannières, séparateurs et conteneurs. Le sketchnoting fait souvent usage de listes, de flèches et de puces diverses. Les illustrations sont composées de pictogrammes ou personnages représentant des émotions, idées ou concepts. On y inclut aussi des couleurs, des ombres, du mouvement.

En bref, on déstructure le document en permettant l’utilisation de la page blanche de façon aléatoire, ou en suivant la logique des idées et de leurs interrelations au lieu de faire de la prise de notes de droite à gauche et de haut en bas. Bien sûr, on n’ira pas écrire à l’envers ou comme dans un miroir… l’idée principale est plutôt d’améliorer l’intelligibilité et de favoriser la créativité.

Les auteurs donnent beaucoup d’exemples et illustrent abondamment leur propos. Le graphisme du livre est d’ailleurs très clair et est dans l’esprit de la méthode que nous proposent les auteurs.

À mon avis, cette approche est un excellent complément du mind mapping ou carte heuristique.

 

Référence:

Akoun, Audrey, Philippe Boukobza et Isabelle Pailleau. Travailler avec le sketchnoting: Comment gagner en efficacité et en sérénité grâce à la pensée visuelle. Groupe Eyrolles, Paris, 2017.

Patrick Modiano, L’herbe des nuits

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Quel bonheur cette lecture d’une histoire vague, de souvenirs lointains un peu brumeux, dans des rues parisiennes sombres! Jean, le narrateur de cette histoire qui n’en est pas une, se remémore des souvenirs de jeunesse, carnet noir à l’appui, rempli de notes décousues. Celles-ci ne parviennent pas totalement à éclairer les mystères de l’époque, l’identité et les faits et gestes de gens croisés à l’improviste, au hasard d’une relation de courte durée. Dannie, une jeune femme qu’on peut s’imaginer belle, qu’il l’a envoûté le temps d’une saison, dont il sut si peu…

Le rythme lent, au rythme d’un passant qui déambule dans Paris, s’arrête devant un immeuble pour en observer la façade, au rythme des répétitions, de souvenirs qui reviennent comme des refrains, comme si le livre était une longue mélodie, une chanson qui s’éteint doucement, plutôt que se finir sur un éclat de percussions.

Jean relate aussi les inquiétudes, au contact de personnages possiblement louches, dont on peut imaginer le pire. Jusqu’à une interrogation “amicale” des forces de l’ordre… Qui sera sans suites.

Le livre s’ouvre sur ce paragraphe, qui donne le ton,

Pourtant je n’ai pas rêvé. Je me surprends quelquefois à dire cette phrase dans le rue, comme si j’entendais la voix d’un autre. Une voix blanche. Des noms me reviennent à l’esprit, certains visages, certains détails. Plus personne avec qui en parler. Il doit bien se trouver deux ou trois témoins encore vivants. Mais ils ont sans doute tout oublié. Et puis, on finit par se demander s’il y a eu vraiment des témoins.

Comme si le narrateur doute lui même d’avoir été témoin. Pense avoir rêvé… Prend ses rêves pour des réalités…

J’ai jusqu’à maintenant lu deux romans de Modiano et les deux s’appuient sur de vieux documents, un carnet de notes et un vieux carnet téléphonique. S’agit-il d’un motif récurrent? J’ai l’édition Quarto de Gallimard. On verra bien.

Mon mari avait acheté L’herbe des nuits et s’est arrêté à la page 30. Il n’aimait pas ce livre… que j’ai adoré. L’histoire se continue; nous avons des goûts passablement différents.

Référence:

Modiano, Patrick. L’herbe des nuits. Gallimard, 2012.

Christine Angot, Un amour impossible

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Rachel et Pierre se rencontre par hasard et tombe amoureux. Pierre met clairement ses limites: il n’y aura pas de mariage. Mais ils décident tous les deux de faire un enfant que Pierre dira ne pas vouloir reconnaître. Rachel poursuit son chemin de mère célibataire avec sa fille Christine… et des contacts sporadiques avec Pierre.

Rachel connaît une bonne progression professionnelle et réussit à gagner sa vie, quoique modestement. Sa fille est le centre de sa vie et elle lui prodigue tout son amour. Elles seront très proches jusqu’à l’adolescence, lorsque la relation devient plus orageuse. Jusque là, rien d’exceptionnel dans leur quotidien, à part la présence occasionnelle de Pierre en marge de sa vie privée, car il ne veut pas que sa femme et ses enfants fassent la connaissance de Christine.

Un jour un ami de Rachel lui révèle que Pierre agresse Christine depuis des années. Christine refuse de revoir son père et il n’y a pas d’explications avec sa mère, mais elles réussiront à s’en parler plus tard, après la mort de Pierre.

Alors quel est cet amour impossible? Celui entre Pierre et Rachel? Celui entre Rachel et Christine? Ou celui entre Pierre et Christine? Les trois côtés du triangle ont leur lot de problèmes… Mais la relation de père et de la fille est de loin la plus problématique et celle qui causera le plus de souffrance.

Christine Angot, dans cette autofiction, reconstruit la rencontre entre son père et sa mère.

L’écriture est limpide et les dialogues, réalistes. Quoique le sujet soit émotif, voire dramatique, l’attitude prédominante pour moi étant donné le style d’écriture était le stoïcisme. Vous pouvez ne pas être d’accord.  J’ai lu ce livre assez rapidement et je lirais d’autres livres du même auteur, en dépit de ce qu’on dit d’elle dans les médias.

Référence:

Angot, Christine. Un amour impossible. Flammarion, 2015.

Autres choses:

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20150831.OBS5010/christine-angot-le-vide-et-la-fureur.html

http://www.bulledemanou.com/2015/11/un-amour-impossible-christine-angot.html

https://lesecritsvains.com/2015/10/11/un-amour-impossible-christine-angot/

http://cequejaipensede.blogspot.ca/2016/06/un-amour-impossible-christine-angot.html

Ce que signifie le style de Christine Angot (à propos d’Un amour impossible)