J’ai finalement terminé Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson où il raconte comment il a passé six mois dans un petit coin de forêt sur la rive du lac Baïkal au nord d’Irkoutsk. Il part avec une caisse de livres pour passer le temps et aider la réflexion. Il dit vouloir du temps pour l’introspection. Je trouve qu’il nous en fait très peu part, mais il y a par contre beaucoup d’instances de rencontres avec des Russes bien arrosés de vodka en plus des moments solitaires bien arrosés et accompagnés d’un cigare. Ce livre a gagné le Prix Médicis Essai 2011. Ah bon.
Je suis au quart du Journal D’Irlande de Benoîte Groult que j’ai beaucoup de plaisir à lire, comme tous ses livres d’ailleurs. Ce journal raconte les journées passées en vacances en Irlande de 1977 à 2003. Elle y parle beaucoup de pêche, de navigation, de la construction et entretien de sa maison, des visiteurs, des amis, des membres de sa famille et de ses amours. Des détails du quotidiens et des réflexions diverses… Pourquoi ce journal est-il si plaisant quand j’ai très peu apprécié celui de Tesson?
Je suis aussi en train de lire le très mince Le temps qui m’a manqué de Gabrielle Roy, un fragment d’autobiographie publié en 1997, quatorze ans après son décès. Coïncidence: j’avais ce livre dans une grosse pile sur le dessus de ma bibliothèque (un danger dont une partie m’est tombée sur la tête la semaine dernière) quand j’ai remarqué que Dominique Fortier mentionnait dans Les villes de papier avoir travaillé avec les manuscrits originaux alors qu’elle était étudiante. Ça m’a incité à extraire le livre de sa pile. Longues descriptions des évènements entourant le décès de sa mère. L’écriture est d’une grande beauté.