Tag Archives: Montreal

Chronique du salon du livre de Montréal 2012 – 3e arrêt

Standard

Quelle journée! Je vous ai dit qu’il y avait du monde vendredi soir? Vous auriez dû voir ça ce matin! La foule! Je suis arrivée vers 11h00 et ça grouillait vraiment de monde. Ça paraissait à la fin de la journée qu’il y avait eu achalandage; les piles de livres avaient diminuées de beaucoup. J’y suis restée jusqu’à 17h00 et là, il était vraiment l’heure de rentrer à la maison et de retrouver le train-train et le chum pour un souper à deux avant de redémarrer la semaine.

Sur le plan achat de livres, la récolte a été bonne, romans, poésie, contes, et même deux ouvrages de non-fiction dont je ne pouvais me passer (on pourrait discuter longtemps sur la différence fondamentale entre besoin et désir…).

Pour commencer, les coups de cœur :

  • Renée Robitaille et ses contes publiés par Planète rebelle : Elle se décrit comme conteur et se compare à Fred Pellerin. Ces livres sont publiés avec un enregistrement du conte lu par elle sur fond musical (j’ai hâte d’écouter ça). Nous avons discuté de sa démarche, de la recherche qu’elle fait en collectant des récits de vie, de ce qui l’intéresse, nous avons comparé nos impressions du Nord… belle conversation! Elle pensait m’avoir déjà rencontrée en quelque part mais je ne vois vraiment pas où. J’ai acheté deux livres : Le chant des os, plus récent, sur la vie en Abitibi, et Hommes de pioche, sur le travail minier en Abitibi. Quand on parle de comprendre la vie de différents points de vue, c’est exactement ce que je cherche.
  • Hélène Dorion, poète qui publie depuis près de 30 ans et dont le recueil Cœurs, comme livres d’amour était finaliste cette année des prix littéraires du gouverneur général. Nous avons eu une discussion sur l’apprentissage de l’amour de la langue et de la poésie. Sa dédicace est vraiment belle et poétique, elle m’a charmé. J’ai hâte de me fondre dans l’univers de sa poésie.
  • Mylène Gilbert-Dumas et Yukonnaise : elle était plutôt connue pour ses romans historiques. Cette histoire contemporaine relate l’adaptation d’une esthéticienne québécoise à la vie au Yukon, où les mœurs, les besoins et les préoccupations sont différentes des nôtres, « dans le sud ». J’ai entendu l’entrevue de Mylène Gilbert-Dumas avec Gilles Archambault et ses histoires sur la vie au Yukon ressemblent aux histoires de vie dans les territoires du Nord-Ouest et au Labrador dont m’ont fait part mes collègues qui vivent dans ses régions. Ça devrait être un livre le fun à lire.
  • Mémoires d’une enfant manquée, de Brigitte Pilote. Là, l’intérêt vient de deux points de vue différents. Brigitte écrit du point de vue d’une petite fille dans les années 70. Comme nous sommes de la même génération et plutôt du même milieu social, c’est sûr que ça résonne. J’ai commencé à une lire un bout en attendant l’autobus pour rentrer à la maison et ça clique. Il y aussi la connexion plus personnelle… je suis allée à l’école avec Brigitte au primaire ainsi qu’au secondaire. On a piqué une bonne jasette au salon et c’était très sympathique.

J’ai aussi rencontré Caroline Héroux (ben oui, même nom de famille!) qui publie son premier roman. Mais c’est aussi une réalisatrice film et télé très connue au Québec, entre autre pour une de mes séries de télé fétiches, Lance et compte. Je l’ai trouvé extrêmement sympathique aussi. Je n’ai pas acheté le livre par contre… on verra plus tard.

Demain, je pourrai vous parler des ouvrages de non-fiction que j’ai acheté, ainsi que des tables rondes auxquelles j’ai assisté, ainsi que d’autres remarques sur ma dernière journée de salon.

Chronique du Salon du livre de Montréal 2012 – 2e arrêt

Standard

Vendredi, passé au moins 5 heures au salon du livre… Ça m’a pris plusieurs heures pour me rendre compte que j’avais manqué toute une allée d’exposants. C’est plutôt grand!

Il y avait beaucoup plus de monde que mercredi. Je n’étais probablement pas la seule personne à être partie du boulot plus tôt pour pouvoir y passer plus de temps. Mercredi, j’étais étourdie par la quantité de livres, vendredi, c’était plutôt la quantité de gens.

Moments-clés de cette visite:

– J’ai acheté un livre récent de Dany Laferrière que j’ai pu faire dédicacer.

– Michel Tremblay était là.

– J’ai acheté plusieurs recueils de poésie d’auteurs francophone hors-Québec.

– J’ai vu des livres d’auteurs scandinaves dont je n’avais pas encore entendu parler.

– J’ai assisté à des entrevues d’auteurs et à un panel sur le futur des revues en format papier plutôt intéressant.

– J’ai acheté un roman de Judy Quinn, Hunter s’est laissé couler, pour lequel elle a gagné le prix Robert Cliche 2012 (prix littéraire québécois pour une premier  roman). J’ai commené à le lire dans le métro en revenant mais je n’ai pas eu le temps d’y replonger aujourd’hui (trop de choses à faire).

Je retourne au salon demain, pour une bonne partie de la journée… Et retour au boulot lundi pour une longue semaine sans imagination et fantaisie.

Chronique du Salon du livre de Montréal 2012 – 1er arrêt

Standard

Le Salon du livre de Montréal ouvrait aujourd’hui et je suis allée y passer quelques heures en sortant du bureau. C’est à peine à dix minutes de marche du boulot ce qui est super pratique. Bon, attendu qu’un salon du livre, ça n’est vraiment qu’une foire où tout le monde vient vendre des bouquins et que des livres non lus, j’en ai pour 5 ans à la maison, je m’étais promis de ne rien acheter ce soir. Par contre, j’ai déjà une super liste de livres que j’aimerais avoir. On assume ses manies…

Il y en a un qu’il faudra bien que j’achète, mais pas pour moi, pour ma maman. C’est une petite plaquette sur les ateliers d’écriture et comme elle anime des ateliers d’écriture dans la résidence pour personnes  agées où elle habite, ça ferait un bon cadeau de Noël.

Il y avait des conférences mais pas assez de places pour s’asseoir… ou il faut que j’aille m’asseoir avant que ça commence, ce qui suppose une discipline que je n’avais pas envie d’avoir ce soir. J’ai assisté à la diffusion d’une émission de radio sur la littérature gourmande (sur les livres où on parlent de bouffe mais pas nécessairement les livres de recettes). C’est un excellent sujet pour moi (qui me connaît sait de quoi je parle). On y parlait entre autre de chick lit (qu’on appelle apparemment “littérature aigre-douce” en français), il y en avait même une auteure, Nathalie Roy, dont l’héroïne s’appelle Charlotte Lavigne (encore beau qu’elle ne soit pas russe, dans ce contexte…). Une autre membre du panel était Anne Fortin de la Librairie Gourmande qui a parlé d’un projet de livre sur la cuisine dans l’oeuvre de Michel Tremblay. Dans le cadre de ce projet, elle est à la recherche de photos de repas en famille prises entre les années 1910 et 1960. Elle veut illustrée la façon qu’on avait de manger et de célébrer autour de la bouffe avant la venue d’Expo 67 qui a amené de nouvelles idées et de nouvelles façons de faire.

À part ça, j’ai erré de kiosques en kiosques… C’est pas évident de parler à quelqu’un dans ce bazar. Il y a des kiosques avec des produits, il y des conférences où la communication est à sens unique, mais on ne crée pas à ce salon d’espaces et d’occasions d’échange. Je pense que pour optimiser l’utilisation de mon temps (et le plaisir), ça serait bien que je me fasse une liste de questions à poser aux auteurs que je pourrais avoir l’occasion de rencontrer, histoire de ne pas avoir besoin d’improviser.

 Je trouve un peu difficile d’aborder quelqu’un pour piquer une jasette… Escuzez-moi, m’sieur, vous zyeutez le même livre que moi? Ça vous intéresse? Que lisez-vous? Si finalement, on a rien à se dire, ça juste l’air con. La solitude dans la foule. J’y retourne vendredi.