Ouf, c’est à en couper le souffle! L’intrigue est complexe, les personnages complexes et intéressants et j’ai lu presque d’une traite. Évasion garantie! J’avais entendu le nom de cet auteur québécois, sans vraiment m’y attardé, jusqu’à ce qu’un vieux copain du secondaire me le recommande. J’ai finalement trouvé le temps de lire ce livre et une fois commencé, presqu’impossible de le déposer. Certains éléments clés (que je ne dévoilerai pas!) sont plutôt invraisemblables, mais il ça vaut infiniment mieux qu’un roman convenu où voit tout venir à l’avance.
Le personnage principal, un détective nommé Victor Lessard, type torturé dans la quarantaine, a une enfance difficile. Seul survivant d’une série de meurtres suivis du suicide de son père, il s’est retrouvé sans famille. L’esprit de son jeune frère Raymond le suit partout et il dialogue constamment avec lui. Cet esprit est plutôt bienveillant et sa présence rassure Victor. Elle contribue même à lui sauver la vie. Les autres relations de Victor sont empreintes de contradictions, surtout pour ses relations avec les femmes. Il craint l’intimité et il craint de révéler aux autres les difficultés qui ont marquées sa vie.
Martin Michaud a jusqu’à maintenant publié trois romans mettant en scène Victor Lessard, un qui a précédé La chorale du diable, et un autre plus récent. Vous pouvez être certain que ça ne sera pas très long avant que je les lise.
Références
Michaud, Martin, La chorale du diable, Les éditions Goélette, 2011.
Ah, another contender for my Global Reading Challenge – I am so keen to read Canadian crime fiction!
You can also check out the “noire” series at a publishing house called Libre Expression.